L'Eloge de l'Autre

Sujet d'un Printemps des poètes


L’Autre, mais c’est moi, c’est un autre moi-même tout en étant un autre que moi-même.
Comment faire son éloge sans se connaître soi-même ?
Bien sûre il y a des excès qui débordent mais suffisent t’ils pour se connaître ?

L’éloge seulement avec un grand A pour l’Autre, puisqu’il me ressemble. Alors disons tout simplement « nous autres » puisque indivisibles à la naissance.
L’être humain reste humain. Il subit les caprices de la vie, les antécédents, le milieu familial. Il est, comme moi forgée dès le premier cri aux supplices, aux joies par la vie.

Est-il vraiment lui ? Suis-je vraiment moi ? Suis-je aussi forte que lui ? Qu’a- t-il de plus ? Qu’a- t-il de moins ? si ce n’est comme moi, la vie seule pour témoin !

Prendre conscience de moi est essentiel pour pouvoir te jauger et non te juger. C’est tout un retour aux sources qu’il faudrait faire pour moi, comme pour toi.
Nul ne peut déroger à la règle. D’où venons-nous ? De qui tenons-nous ? Et par ailleurs, le grand point de la vie : que sont devenues les règles ?

Celles qui étaient garde fous pour soutenir les êtres et fortifier un savoir-faire transmis par nos ancêtres, seul et unique héritage à transmettre !
Tourne, tourne manège, la spirale accélère et chaque tour est une descente aux enfers ! La vie se poursuit, "dévisse" et dévillent les vies, la chaîne toujours infernale est amorcée par des êtres qui tirent sur les ficelles.

Pour descendre seulement un barreau de l’échelle je m’aperçois que seul l’argent sert de tremplin au balancement. La bienséance n’a plus rien à voir avec le respect !

Comment unanimement faire l’éloge quand le non-respect des situations fourmille ; i1 est confondu état et qualificatifs.

Sommes-nous si pressés pour fermer les yeux sur la réalité en parlant des SMICAR, des SDF comme si cela était une tare ?
Veillons à les ouvrir pour prendre le temps d’approfondir que l’Autre gagne le salaire minimum garanti ou, l’Autre encore, est sans domicile fixe. Les mots font peur, il ne faut prononcer la réalité !
Il a été instauré « les sans salaires ». Qui osera le risque d’emprunter un raccourci utilisant les initiales de SS? (je n'ai entendu qu’une fois, les sans salaires en 2009 ou 2010 (en entier) à la télévision). Je ne sais si cela a été abandonné vu la difficulté de raccourcir!.
Nous ne confondrons plus « état » qui « catalogue » un être à part entière avec un « qualificatif » à son nom qui s’affiche tel un matricule !

Pour moi l’éloge de l’Autre passe avant tout au grand respect en toute circonstance personnelle.
Il a une âme et donc une sensibilité comme tout un chacun.

Il est moi tout en étant un Autre.

Polymnie2, ce 15 mai 2015.






Ecrit par Polymnie2
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