Ton oeil vigilant

En aventurier,
J'ai beaucoup trouvé
De riches trésors
Mais aucun n'avait
La rare bonté
De ton corps.
Les filles des rues
Ne me plaisent plus
Le jour, la semaine;
Dès que je t'ai vue,
Elles ont perdu
A toutes les mènes;

Ton oeil vigilant
Que je sens souvent,
Ne pèse pas lourd.
C'est, je te l'avoue,
Oh, par dessus tout,
Celui de l'Amour.

Un bien doux parfum,
Léger mais certain,
Comme un goéland
Vole en l'air serein;
Lavande et puis thym
S'y mêlent souvent.
Et d'entre les pages
Du souvenir nage,
Victorieux et sain,
Ce bien doux mirage,
Cette belle image
Que toujours j'étreins.

Ton oeil vigilant
Que je sens souvent,
Ne pèse pas lourd.
C'est, je te l'avoue,
Oh, par dessus tout,
Celui de l'Amour.

Un tendre jardin
Au bout du chemin
Pour nos retrouvailles,
Ma lèvre et sa faim
Tout contre ton sein
Et lors tu défailles!
Tes bras qui se nouent
Autour de mon cou
Sont de douces chaînes
Qui, je te l'avoue,
Oh, par dessus tout
Toujours me retiennent.


Ton oeil vigilant
Que je sens souvent,
Ne pèse pas lourd.
C'est, je te l'avoue,
Oh, par dessus tout,
Celui de l'Amour.




Ecrit par Louis Vibauver
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