Oh ! Mânes de Brassens

Oh ! Mânes de Brassens
En votre ciel de tendre anarchie
Brocardant Dieu en cette province
Cœur généreux vous n'avez fléchi.

Au son perlé de votre guitare
Votre regard très acidulé
Mais bienveillant a fait de votre art
De miel fleuri rêves étoilés.

Tout de grandeur quand entre vos doigts
Les cordes jouent, la voix rocailleuse,
À nous séduire avez fait le choix
En un langage d'ombre lumineuse.

L'amour heureux, l'amour malheureux
Lors rien n'échappe et même à confesse
L'humour vous sied toujours chaleureux
Glosant souvent un peu sur la fesse.

Sous votre plume curés et quidams
Veuve éplorée ou le journaliste
Voient en un trait dévoilée leur âme
Et l'innocence trouve son artiste.


À l'occasion des journées Georges Brassens, parc Georges Brassens (13-14 octobre) dans le XVème arrondissement de Paris où il a habité.

Ecrit par Saintes
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