Sentiments édulcorés




Seule, assise près de l'olivier, sous le bleu du ciel
Quand le mistral égaie les epis de blé, on entend
Un musical souffle s'inviter à larmes de miel,
S'iriser dans nos âmes en perles nacrées du temps.


Des fragrances illuminées font émulsionner la Provence,
Le champ lavande à demi parfumant.
Le matin s'est confondu dans une aura immense
Qui survole les Alpilles, l'étale transparent.


Alors s'imposent le thym et le romarin
Ils épousent les chemins, aux rires des pitchouns
Dans le silence bleuté d'un âtre calin.


Quand le vent rougit la nuée du temps
On suppute un chant entonnant lou cigaloun
Des cigales de nos enfances colorées pour longtemps.




Ecrit par Colline
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