Nuée d'étaux

L’orchestre est avancé pour acculer mon aube,
Il hurle à contre vent les diables de l’opprobre
Et tourbillonne avide en un millier de robes.

Leurs tissus de poussière étouffent mes prières
Par l’écho prénatal où s’effrite leur gouffre
Au centre d’un tumulte entre murs gaufriers.

J’éternue au milieu d’un clair apothicaire,
Malade de toux voile aux vagues du cratère.
Le bruit m’a naufragé à l’odeur des tourbières.

C’est comme un air lyrique aux accords partagés
Qui se mesure au corps de l’être encouragé :
L’effort enamouré se prépare au carnage.




Ecrit par Schizombre
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