Le Firmament

Corps serti diamant, Ô ciel d’étranges soirs!
Lorsque l’âme à tes pieds médite et vient s’asseoir,
Tu cueilles tant d’aimant aux regards de la terre
Que l'Astral nous saisit quand nos yeux se déterrent.

Laissant choir ta beauté sur la Couche terrestre
Dans ce nid endormi où s’égoutte ta sève,
s'unit le globe ancré, au fin cristal séquestre,
Monde silencieux vers l’Infini s’élève.

Ces soirs cristallisés tremblent frileusement
Sous le voile azuré qui s’étend pleinement ;
Et Toi, si près, si loin, Infini firmament
Te couche près de nous, chaque soir en amant.

Sur cierge la lueur des cieux est sur nos rêves
Et là, le Divin seul, bouleverse la trêve ;
A cet ultime instant Le ciel perce la plèvre
Il se fond, se confond, se suspend à nos lèvres.

Polymnie, ce le 4 juillet 2015



Astral, Ciel = Mis pour Mystère
Cierge = Lumière céleste

Poème rectifié pour erreurs de prosodie.




Ecrit par Polymnie2
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