Confession

De solitude parfois je m’enorgueillis
Un stylo à la main, virevoltant sur la piste
Plongé dans mes rêves, mes songes et mes envies
Ecrivant ma vie tel un piano sans pianiste

Si la plume de l’oiseau s’envole au gré des vents
La faisant virevolter loin du chemin des tristes
La mienne se nourrit de l’artiste souffrant
Dessinant les contours d’un piano sans pianiste

Son encre coule comme celle de cet ivre bateau
S’empressant de sauver ce que j’ai de Rimbaud
Je pense, j’écris, je vis, mes élans bucoliques

D’un cœur simple je contemple ma vie en morceaux
Me faisant l’apôtre de Flaubert et d’Hugo
Je l’observe, impuissant, mon piano sans musique




Ecrit par Anneonyme
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net