Ma fièvre
Mes certitudes imprègnent mes poésies
Mon vieux cœur se souvient et s’exprime librement.
À chaque instant, je suis agressé par l’envie
D’écrire des vers pour montrer mes sentiments.
Mes mots se suivent en défiant les rimes riches
Ils s’abandonnent parfois dans l’immensité
Des pages vierges, ou au fin fond d’un acrostiche,
En priant ma muse de fuir l’adversité.
Le souffle de la création côtoie parfois
Mes pensées, qui se laissent aller, nonchalantes,
Aux règles strictes des poèmes d’autrefois,
Comme un ordre qui fuit, telle la goualante.
Je ne résiste pas au parfum entêtant
De la brise douce des jolies harmonies,
Face à tant de séductions, je reste haletant,
Je pleure, toujours, sans plus de cérémonie.
Quand le temps sera venu de tout déserter,
J’aimerais être en compagnie des grands poètes.
Avec la fièvre de ne jamais disserter.
Serais-je scellé en cette belle retraite ?
Daniel Lefebvre
06.11.2018
Ecrit par Lefebvre
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