Cœur

Maintenant, je possède l'espace vide et futile
Qui a été occupé par mon cœur.
Il est maintenant à toi. C'est ton style -
D'orner ton amour par ma douleur.

Et même le soleil noircit tes prunelles
Qui percent au fond à travers jusqu'aux nerfs.
Je suis prêt à la mort éternelle
Ou pour le moins pendant une ère.

Mais je respire, comme l'air, tous mes sentiments
Pour vivre et les oublier exprès.
Je le ferai chaque fois goulûment
Ou avant mon décès ou après.

Je te défends de m'aimer. Tu as mon cœur.
C'est une vraie garantie de ma survie.
Si je suis un mauvais défendeur,
Au minimum, j'ai une grande envie.




Ecrit par Alex
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