J'attendrai la lune


J'attendrai la lune pour te faire l'amour,
A la mort du jour qui nous est commune

Je mordrai tes sangs, et t'enivrerait
De violents baisers bien plus qu'indécents

Je m'offre à ton corps, mon âme en avant,
Le soleil crevant sera notre essor

Brûlons tous les deux, abîmons nos sens !
Nos adolescences aux larmes de feu

Laisse-moi saisir tes hanches blessées,
Laisse-moi casser et me déconstruire

Je saurai te prendre à jamais ton coeur,
Je n'aurai pas peur des vies à attendre

Petite déesse, laisse-moi le temps
De mordre dedans, dans tes jolies fesses

Accepte mon corps, mon âme et mon coeur
Le reste m'écoeure et je le vois mort

Je veux de la nuit, les bouts de tes seins,
Le creux de tes reins et tes paradis

Je veux tout ton corps, et ton coeur brûlant,
Et tes yeux charmants qu'à jamais j'adore

Je veux ta crinière, tes cuisses d'ivoire,
L'amour dans le noir est notre lumière

Partout où j'irai, de mes lèvres fines
Je suivrai les lignes de ton corps frais

Derrière et devant, sens dessus-dessous,
Et nous serons saoûls au soleil levant

Quand la sainte nuit tombe sur mon corps,
Que tu es encor nue dans mes folies,

Laisse-moi alors te refaire l'amour,
Dans le demi-jour qui crève les morts

Mes mains descendront, bientôt, mon visage,
Je veux le passage à ton portillon

J'ai cent mille doigts qui courent ta peau,
Effleurent les mots qui coulent parfois

Du mont de Vénus, sous ton ventre fin,
En prenant tes mains je mordille et suce..

Oh fais-moi l'amour ! Fais-moi exister !
Je veux que tu m'aies, oui ! Joue-moi des tours !

Je veux que ta bouche, ton visage blanc,
Tes seins élégants et tes mains de mouche,

Tes grands yeux si noirs, tes dunes de chair,
Tes cuisses claires soient à moi ce soir.




Ecrit par Francois
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