Flâneur

La ville est ton ami avec ses rues
Qui rendent ta solitude facile,
Car l'aventure est apparue
Et tu t'en fous du domicile.
La ville ne signifie pas une grande foule
Avec les gueules de locataires
Avec les yeux, comme des ampoules,
Qui savent que tu es solitaire.
À cause de l'attitude si étrangère,
Par jour, tu prends un seul verre d'eau.
Tu peux marcher à la légère
Avec du vin en sac à dos.
Tu cherches la vraie quiétude des églises
Pour dire bonjour à tous les Saints.
Ton cœur, sous la vieille chemise,
Est soigné et innocent.
Tu gardes l'ancienne boite de cassoulet
Un peu crottée et écrasée
Pour éviter de te soûler
Si le moral était brisé.
Tu sais porter clairement ta négligence
Qui est semblable au bonheur.
Mais il y a une différence
Entre le monde et ton cœur.
Tu erres pour être à l'affût
Malgré le risque de déception
Et n'avoir que le refus
Dans tes meilleures intentions.
Tu es l'aventurier chanceux sans doute.
Tu traînes le monde. Il te traîne.
Que le Seigneur supporte ta route !
De plus, que la bonne route t'apprenne !




Ecrit par Alex
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net