Mon ange

Quel plus doux nom !
Quel plus suave miel !
Quel plus agréable son !
Droit descendu du ciel
Pour t’appeler mon ange.
A chacune de tes apparitions,
Mes yeux, impression étrange,
S’illuminent, sublime vision.

Ton sourire, cette flèche
Qu’un Cupidon espiègle lâche,
File et touche sa cible,
Atteint mon cœur sensible.
Ce sourire, de si douce expression,
Ote en moi toute oppression.
Léonard un jour fit un tableau,
Il n’y eut rien de plus beau.

Tes yeux aigue marine,
Aux miens s’enracinent,
Causent un bien grand trouble
Où mon cœur d’ardeur redouble.
Mon ange je m’interroge :
Toi dont je veux répandre l’éloge,
De quelle essence est ton origine ?
Est-elle terrestre ? Est-elle divine ?

Mon esprit embrumé
Perçoit par mes narines humé,
Un doux parfum de rose.
Par toi tout un jardin s’expose,
Tout ton être étale sa beauté,
Tout paraît d’une grande clarté.
Plus qu’Artémis, plus qu’Aphrodite,
En toi naît le divin, la chose est dite.






Où caches-tu tes ailes, ton auréole ?
Est-ce un bon tour de ce coquin d’Eole ?
Même sans ces atours angéliques
Ton apparence demeure féerique,
Ta silhouette, dans ses habits de reine,
Ne cache rien d’un corps de souveraine.
Figé comme une statue de sel,
Je pense alors à l’Eros universel.

Lorsque ta main sur mon épaule se pose,
Qu’une tendre caresse affole mes sens,
Je comprends quel doux chemin m’attend.
Vers toi mon ange un élan me dépose.
Comment mieux sceller cet attrait ?
Comment entamer cet hymen parfait ?
Le plus approprié dans cet échange,
C’est donner et prendre le baiser de l’ange.









Ecrit par Ruben
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