Qui sommes-nous?


Siècle dénudé de droiture infaillible.
L’inconscience édifiante d’une destruction.
L’aveuglement de nos gestes tangibles.
L’effacement d’un dehors avec sermon.

L’affligé qui ne demande que pitié.
Du réconfort à son malaise intellectuel.
Quelques sous donnés dans un bocal gelé
Et notre paix est inconditionnel.

Punition d’un corps face à l’éthique.
Pardon difficile dans des actes malicieux.
On se cache pour dissimuler le pathétique.
Secret solitaire d’un pauvre malheureux.

Vive émotion d’une joie grandiose.
L’attente fleurie d’un amour si recherché
Et voilà l’amoral avec épines et roses
Dans des pleurs à jamais desséchés.

Une conduite indiscutable sous une hypocrisie.
Le sourire extérieur dans un corporel impeccable
Et soudain on frappe l’individu démuni.
Jouissance voilée dans un sourire misérable.

L’honnêteté balayée par les bombes justifiées.
Le politicien réclame la justesse de son idéologie.
Justice sociale, richesse, des champs remplis de blé.
Sournoiserie, la cachette est remplie d’un gousset indéfini.

Le prêtre , du haut de sa chaire, prêche la bonne parole.
La prière pour mieux comprendre l’injustice des humains
Et de sa personne, un Marquis de Sade camouflé en obole
Dans une chair dégustative manipulant l’excès de ses mains.

Le laxisme combat le purisme total.
La corruption sommeille sans aucune crainte.
La liberté nous conduit dans l’immoral.
Tout n’est que plastique, trop de feintes!

Adolescence aveuglé par un surplus débonnaire.
Le trop-plein qui souffle un corps dans le délire.
Réprimande dans la retenue face aux commères.
Société discordante où la moralité se déchire.

L’humain dans sa conscience vers une droiture
Où le regard n’a de valeur qu’une ligne droite.
L’importance de l’extérieur pour bien édifier la toiture
Tout en cachant l’honnêteté dans des mains moites.




Ecrit par Epervier
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