Azazel

Né d’un rite hébraïque, au sein du Lévitique,
Sur n’importe quel bouc, une fois tous les ans,
Le grand prêtre apposait, pour chasser, malfaisants,
Les péchés d’Israël, ses mains, acte mystique.

Puis, l’animal, bouffi d’entorses à l’éthique,
Était abandonné, feux ô combien cuisants ! 
Dans le désert, à l’être, aux traits terrorisants,
Azazel le Mauvais, un démon sarcastique.

D’où le bouc émissaire ou le souffre-douleur,
Innocent qu’on attaque, à l’excès persifleur,
Pour laver tous échecs, trahisons, turpitudes.

Ainsi, Tsiganes, Juifs, et homosexuels,
Sorcières d’autrefois, sous toutes latitudes,
Furent sacrifiés à quels jeux sensuels ?


Le 4 juillet 2014. 





Ecrit par Stapula
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net