Il est mort le marin

La mer soudeuse aux heures rousses
brasait mes rêves, cuivrés la nuit.
De fil d'étain, en taille-douce,
le sel d'eau-forte grava ma vie.
L'étincelle à l'horizon plat
réchauffe un corps qui refroidit.
Tous mes amis sont là,
tous iront comme moi
au halo renversant
d'un sablier d'oublis.




Ecrit par Hugo98
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