Câlin poème


Il était une fois
Un gentillet ourson
Qui chantait quelquefois
D’adorables chansons.

Sa brillante maman,
Découvrant ce grand don,
Lui donna gentiment
Un bel accordéon.

Le sensible génie,
Ne sachant pas quoi faire
De cette soufflerie,
La balança par terre.

Le virulent ourson,
Voyant les tristes pleurs
Du tendre accordéon,
Vit fondre son grand cœur.

Il reprit l'instrument
Entre ses bras câlins
Et joua tendrement
Un bel air de Chopin.








Tous droits réservés © Claude Lachapelle / décembre 2018


Ecrit par Claudel
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