La vieille

Assise sur son banc dessous la fenêtre,
Elle écoute la rue désormais désertée,
Le jasmin à l'ombre, parfume ses pensées,
D'un été passé riche en bals champêtres.

Elle hésite, fermant les yeux et égraine
En gestes fébriles, sont vieux chapelet doré
Priant pour ses petits garnements adorés,
Fascinée d'écouter leurs calembredaines.

Partis les vacanciers, reste la silhouette
Des cheveux aussi blanc qu'un envol de mouettes
Les épaules pointues et le dos fin, voûté.

L'attente s'évapore, téléphone en sourdine
Du bout des doigts griffe sa blouse en suédine
La vieille du quartier..


Les savants on fabriqués les calendriers aujourd'hui on en mesure le temps.<br />
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Cordialement,<br />
Raymond


Ecrit par Raymond
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