Michelle

Avec ton air clair-de-lunesque,
Avec tes yeux qui riraient presque,
Avec ta lèvre en coin de voile,
Avec ton pas funambulesque,

Tu nous ferais tomber des nues
Dans l’oreille obscure d’un sourd,
Et puis nos vestes par amour,
Et sur nos culs et nos culs-nus,

Et puis des fastes de Mayence
Les masques d’ombre et de faïence,
Et puis des cordes sur les hommes,

Et dans le panneau et la pluie,
Et puis les astres dans des puits,
Et puis les pommiers dans leurs pommes.





Ecrit par Laurent7869
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