Lune

Ainsi pour te trouver je quitte donc Morphée
Et sans peur dans d’hostiles bois je m’enfonce
Car le long du chemin, tu jettes ta bonté,
Me gardant de la nuit et ses vilaines ronces.

Oh Lune soulève tous les flots de la mer,
Comme jadis tu faisais remuer mon sang.
Oh Lune inonde l’entièreté de la Terre,
De ta belle lumière qui était mienne avant.

A ton simple oubli le désespoir d’un amant.
A ta simple vue la mélancolie d’un temps.
Terne et brillant miroir de mes cruels émois.

Pourtant même le Soleil n’oublie pas hier
Et ne détourne pas le cours de sa lumière.
Puisque plus jamais mienne mais pour toujours à toi.




Ecrit par George
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