Odeur de fantôme

C'est dans l'éblouissant silence de la nuit
Que lentement le cri s'élève des entrailles
Obscures et glacées d'une terre d'ennui
Comme un chant ténébreux de lugubres guindailles.

Puis vient ce frôlement qui hérisse les poils,
On a beau être brave et sourire au danger,
Combien de téméraires ont trop tôt vidangé
En laissant derrière eux une odeur de maroilles!




Ecrit par Pierre
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