Le spectre

Guère plus qu’une ombre aussi subtil qu’un arôme
Je suis comme un fantôme plus légère qu’un atome
Telle une danseuse légère comme la feuille au vent
Je voyage sans bruits de chaines ou d’ossements

Je traverse le verre transparent comme l’eau claire
sans jamais le briser, mes pas n’ont pas d’échos.
Demeurant invisible n’ayant ni chairs ni os
Je nage dans l’éther tel un poisson dans l’eau

Et laisse à mon spectre le soin d’iriser la terre

Alain


Le spectre de la rose

Ecrit par Recreation
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net