Le jeu

Je t’ai regardé, encore et encore,
Je t’ai embrassé – plus faible ou plus fort,
C’était notre jeu : la vie ou la mort,
L’amour ou la haine, contre ou d’accord,

Je veux te chérir, m’en donner et t’aimer,
Moins que soi-même, plus que l’étranger,
Nous nous sommes aimés comme des fous, des enfants,
En larmes et en rire, en colère, en dansant,

Ainsi va la vie. Comme une étincelle,
Comme une jolie femme qui vous adore,
Pittoresque et joyeuse comme l’arc-en-ciel,
Couverte par la rouille qui brille comme l’or,

Ainsi va la vie. Son fils c’est l’amour,
Le venin mortel qui goûte comme le miel,
Les armes sans perte, la faute vénielle,
L’amour c’est le jeu : ce soir et toujours.




Ecrit par Puppele
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