Le village s'éveille au printemps

La mer sur fond de paysage
Sous un ciel d'azur sans pareil
Et dans ce bleu un vieux village
Et son clocher et ses ruelles.

Tant de terrasses enfin s'animent
De baisers de rires et de fleurs,
Le doux soleil qui s'incline
S'invite en joyeux visiteur.

Aux branches folles d'un grand pin,
Deux écureuils fusent gaiement
Et résonne dans l'air marin
Le cri strident des goélands.

Une fontaine sur un rocher,
Un fier jardin un peu sauvage
Et sur la place du marché
Un grand lavoir sous les feuillages.

Sous un coin de tonnelle blanche
Ma plume court sans nul effort,
Elle se régale quand j'y pense
A décrire ce charmant décor.

les voiles au loin sont de retour,
Les oiseaux chantent à belle voix
Et le lavoir attend toujours
Les lavandières d'autrefois .


Le village demeure et il reste quelque chose de chacun, accroché aux collines,
aux peupliers et aux champs de blé -
Miguel Deliles


Ecrit par Mijo
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