Veuve noire

Terre Armoricaine

À la lueur d’un bougeoir
Je meurs un peu, chaque soir
Appréhendant la veuve noire
Sa venue enlevant tout espoir

À l’ombre du chandelier argenté
Passent les nuits tourmentées
Je n’attends que la faux dressée
Frappe mon cou posé sur l’oreiller

La flamme en sombre lumière
Eclaire les tombes du cimetière
Projetant l’ombre du grand chêne
Sur le trou fait en ma terre armoricaine

Loïc ROUSSELOT




Ecrit par Rousselot
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net