Le couchant sur la dune

Le silence est si grand qu' au sable de la dune
Près du bateau échoué privé de son beaupré
Pressé de tous cotés par les herbes du pré,
Que la maison s'endort sans attendre la lune.

Union de vents légers aux flancs de la lagune,
Où dansent les lupins dans le trèfle empourpré,
,Présents d'une palette au petit jour diapré .
Univers de douceur sans tempête importune .

Le soir a mis à jour les plis de son étole ,
Fredonne le reflux un air de barcarolle .
La cigale et son chant accompagnent le phare.

La mer s'est entrouverte au couchant qui l’enflamme
Darde un dernier rayon, déplie son étendard .
La maison volets clos garde son vague à l'âme.

Anita ,2016


alexandrins

Ecrit par Anita
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