Printemps


C’est la chanson des nuits sans fin
- C’est la chanson sans fond
Longue enfin comme un jour sans pain
Ces jours oblongs que nos faims font

Elle est d’un air joyeux sa note
- Beaux et doux sons de soie
Et son ondulation dénote
L’original cri de la joie

C’est une ode avec le parler
- Qu’on entend vaguement
La note s’y pourrait perler
C’est du soleil avec le vent

C’est un simple hymne à la Nature
- Fille avide affamée
D’amour et ma désinvolture
Quatre cui-cui sous la ramée



Ecrit par Salus
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