L'imcomprise

Les arbres immenses s'alignent dans l'allée
Qui donne sur une maison haute et blanche.
Dans le parc l'enfant joue dans les feuilles froissées,
Un souffle de légèreté coure entre les branches.

Résolument solitaire et insoumise,
Le vent, les fleurs dans les herbes sont ses amis.
Elle s'envole loin, heureuse mais incomprise,
Dans son jardin où seuls les rêves sont admis.

Son monde n'est que jeux, ciel bleu et joie de vivre !
Elle dévale les escaliers comme l'oiseau
Fuyant le chat puis virevolte et s'enivre
De légèreté sautillant dans son château.

Elle est douce dans son silence timide,
Les grands ne comprennent rien à son univers.
Elle se sent différente et déjà maudite
Quand on l'a laissé seule, rongée par ses vers.

Elle embrasse le soleil dans les champs de blés
Où elle peut se cacher pour rire et lire
En secret les génies des mystiques étés
Sur les germes d'or où son ennui peut mourir.




Ecrit par Muse
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