La muse
Profondément enfouie dans la pénombre,
Oppressée, prisonnière de cette robe.
Caressant cet espoir d'apercevoir l'aube,
Attendant patiemment de sortir de l'ombre.
Jadis, tu m'escortais tout comme mon ombre.
En ma compagnie, tu étais des plus probes,
Ensemble nous aurions parcouru le globe.
Sans ta présence, les jours paraissaient sombres.
Tel un phœnix, la mort ne pouvait t'atteindre.
Grâce à ton don, je n'avais plus rien à craindre,
Ma reconnaissance sera éternelle.
Sans toi, mon âme errait de façon confuse.
Inoubliable, cet' rencontre avec toi !
Ô, pour ses proses, tu demeuras ma muse.
Ecrit par Inconnu
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