C'est ça la France

Aux maillons forts de la grande chaîne : Éducation nationale – Comité médical départemental du Pas-de-Calais – Comité médical supérieur – Préfecture du Pas-de-Calais – Tribunal administratif de Lille – État français



– Bonjour, Docteur ! – Bonjour, Monsieur ! Entrez ! Asseyez-vous ! Voyez-vous une objection à ce que mon assistante sociale soit présente à l’entretien ? – Non, Docteur ! Le but de la manœuvre était clair : le médecin voulait un témoin. M’opposer à sa volonté pouvant être interprété comme un aspect négatif de ma personnalité, je fis donc, comme on dit, même si le secret médical n’était pas respecté, contre mauvaise fortune bon cœur. Dans ce bureau du Centre médico-psycho-social de Gauchin-Verloingt, je retrouvais le même psychiatre doucereux, appartenant au Comité médical départemental du Pas-de-Calais ou désigné par celui-ci, qui, à la demande de l’Inspecteur d’académie du Pas-de-Calais, E… L…, avait été le seul des membres d’une commission, comportant également cardiologue, pneumologue… muets, à m’interroger afin, de toute évidence, de controuver un profil de mon comportement, dans l’annexe de la Préfecture du Pas-de-Calais, siège du comité précité avant son transfert voie Bossuet, toujours à Arras. S’adressant à son assistante sociale, le spécialiste me présenta : – Monsieur F… est un monsieur qui… écrit… un peu trop ! En fait, il reprenait, en d’autres termes, avec un air – je ne le dirai jamais assez – trop bonhomme à mon goût, la conclusion qu’il m’avait assenée dans cette fameuse annexe qui avait dû en entendre des vertes et des pas mûres de ces sacrés cols blancs capables de vous gratifier d’un diagnostic-minute alors que tant de patients ne peuvent guérir après des années de séances et de cures, à savoir que j’étais atteint de graphomanie. Je m’arrangeai pour lui décocher un sourire suffisamment moqueur pour ne point passer inaperçu. Mon commentaire fut immédiat : – C’est exact que j’écris beaucoup, Docteur. Mais seulement quand on ne me répond pas ou quand la réponse ne me satisfait pas. Bien entendu, je faisais allusion à l’Inspecteur d’académie du Pas-de-Calais, Grand Maître dans l’art d’éluder mes demandes, mes réclamations, mes rappels de dédommagement amiable pour, dénoncée par mes soins en temps utiles, malveillance réitérée, donc délibérée, à mon endroit dans l’exercice de mes fonctions.

En effet, instituteur spécialisé, titulaire du Certificat d’aptitude à l’enseignement aux enfants et adolescents déficients ou inadaptés (option : déficiences intellectuelles), pouvant m’enorgueillir, ma modestie dût-elle en souffrir, d’une carrière irréprochable, valorisée par des rapports d’inspections élogieux, des mentions très bien y compris lors de mon C.A.P., des promotions au grand choix et même une mention honorable, après avoir mis en cause dans la presse le Préfet du Pas-de-Calais – portant le nom, ainsi défini dans le Grand Larousse encyclopédique, d’une « comédie légère fondée presque uniquement sur l’intrigue et le quiproquo » – à la suite d’une fuite, sous estimée, de cent soixante-quinze mille litres d’eau dans mon pavillon H.L.M., neuf, mettant en évidence force malfaçons, entre autres : installation électrique présentant des dangers de mort ; canalisations d’eau et, surtout, de gaz enterrées illégalement avec l’accord tacite des autorités, je fus muté, alors que, de surcroît, je venais d’être reconnu – mes mauvaises conditions de logement et les tracasseries infligées n’étant sans doute pas étrangères à la chose – atteint d’une maladie de longue durée, à composantes multiples dont hypertension artérielle dépistée à 25/15 et diabète pléthorique sucré, m’exonérant du ticket modérateur, un an avec des débiles psychiques profonds, leurs troubles incompatibles avec ma qualification et mon état de santé, à l’Institut départemental Albert Calmette de Camiers puis parqué, après participation au Mouvement des instituteurs, quatre années consécutives, avec quinze élèves déficients intellectuels, enfants innocents sacrifiés dont un caractériel d’intelligence liminaire ne relevant pas de ma compétence, dans un réduit de trente-cinq mètres carrés de surface au sol, sans hygiène eu égard aux cas sociaux confiés et au manque d’équipement sanitaire, au lieu d’une classe de perfectionnement réglementaire de soixante mètres carrés, atelier y compris, à l’École primaire publique mixte de Rombly, dirigée par Madame S… D…, à Étaples-sur-Mer, la deuxième classe spécialisée de cet établissement, la classe d’adaptation, dirigée par ma collègue, M… C…, fonctionnant, bien sûr dans la même ville, avec des effectifs moindres, trois ou quatre élèves plusieurs mois dans l’année, dans deux locaux aux normes, aujourd’hui rasés, de l’École maternelle de la Z.A.C. du Vieux Moulin, route de Boulogne, à l’origine Institut médico-pédagogique puis Semi-internat médico-pédagogique, actuellement l’École bleue, survivant à une erreur de dénomination ou à un stratagème pour brouiller les pistes : les Cols bleus, l’avenue du Fayel, desservant les quarante logements H.L.M., non conformes, dont le mien, de la Résidence du Bosquet, elle-même rebaptisée : avenue François-Mitterrand. Il aura fallu que je dise ses quatre vérités à l’Inspecteur départemental de l’Éducation nationale, M… N…, de la circonscription de Montreuil-sur-Mer, au cours d’une réunion des maîtresses et maîtres de l’Ecole de Rombly dont la Directrice, susnommée, S… D…, avait tenté de m’écarter, pour que me soit attribuée la plus grande classe, occupée par l’épouse d’un conseiller régional, figure politique de la ville. Trop tard malheureusement ! Le caractériel, que n’avait pas arrangé son trop long séjour dans le local imposé trop exigu, plus petit encore que les cellules, mises à l’honneur par les media, où s’entassent quatre prisonniers, me gratifia, en plein cours, à l’occasion d’un déballage de livres par la Directrice le transformant en diable déchaîné, d’un coup de savate sur un paquet variqueux à ma jambe gauche, essentiellement décelable à la palpation, occasionnant paraphlébite, dermite ocre et guêtre scléreuse évolutive, en prime, outre un pretium doloris important, des épisodes d’intenses démangeaisons et d’ulcérations, cet accident de service ne me valant aucun dédommagement en raison du trucage du dossier médical, la date de consolidation étant transformée en date de guérison, et en raison des collusions et complicités à tous les niveaux : Éducation nationale, Comité médical départemental du Pas-de-Calais, Comité médical supérieur, Préfecture du Pas-de-Calais, Tribunal administratif de Lille, juge et partie comme toutes les juridictions administratives pointées du doigt par d’éminentes autorités, notamment du Conseil d’État, lors d’une ancienne et très instructive émission télévisée au programme de : « Les dossiers de l’écran ». Franchement, j’aurais cru que, toutes preuves en main, l’administration aurait reconnu ses erreurs ou qu’à défaut la justice aurait condamné les coupables. Sans doute n’avais-je pas enduré assez de privations et de souffrances pendant l’enfance pour accorder encore quelque crédit à l’État, à ce faux État de droit qui avait refusé la mention « Mort pour la France » à une victime de guerre – mon père – et une pension à taux plein à sa veuve – ma mère, maintenant décédée – dès lors que leur fils était « Adopté par la Nation »… en vertu d’un jugement du Tribunal civil de Montreuil-sur-Mer.
Dans le bureau du psychiatre, le préambule terminé, les questions et les réponses s’enchaînaient les unes aux autres : – Pourquoi avez-vous refusé de vous rendre à mes convocations ? – Le motif de l’Inspecteur d’académie : « proférer des menaces sur une carte de visite » n’avait aucun sens. Je ne parle pas sur du carton. Ce qui me pose problème, c’est ma jambe, pas ma tête. Je n’ai guère eu de suite à votre engagement d’enquêter sur le rapport mensonger du Docteur J.-C… D… du Service des urgences de l’Hôpital Docteur Duchenne de Boulogne-sur-Mer. Je n’ai pas fait de tentative d’autolyse médicamenteuse – tenant trop à rester en bonne santé pour poursuivre les cols blancs crapuleux et les faire condamner – mais un coma hypoglycémique, par manque de nourriture dûment signalé, par écrit, à la Brigade de gendarmerie d’Étaples, après quinze mois de suppression de salaires pour refus de me soumettre aux expertises psychiatriques notifiées. Manifestement, mes propos agaçaient mon interlocuteur. Je persistai dans cette voie : – N’y a-t-il pas un risque que ma vie sentimentale soit brisée du fait de l’esthétique repoussante de ma jambe ? Dans cette hypothèse, la Sécurité sociale a-t-elle prévu quelque chose ? – L’amour, ça se fait la nuit… Il me posa encore des questions sur ma vie privée, essayant, dans la foulée, de me faire critiquer un docteur et sa femme, d’idées politiques diamétralement opposées, en apparence, faisant partie, comme moi, à l’époque, du Conseil municipal d’Étaples. Je répondis que je ne voyais pas là matière à discussion. Le sentant bien renseigné sur sinon par la mairie, je ne me gênai pas pour dénoncer le premier magistrat, M… G…, s’accommodant d’un trucage de football que je ne pouvais admettre. Monsieur le psychiatre me fit la leçon : – On ne critique pas un collègue avec qui on a fait alliance ! Sollicitant, dans le cadre de la réadaptation, un poste de télé-enseignement, à l’appui un certificat médical de mon médecin traitant, J.-C… P…, diplômé de réparation juridique du dommage corporel – et, en plus, actuellement, de médecine légale – ainsi qu’une cassette de mes chansons d’auteur compositeur interprète dans le but de prouver que je pouvais travailler à domicile, je fus invité à commenter un titre : « Le taureau de ces dames », composé par autodérision, l’inquisiteur des âmes y voyant plutôt une compensation pour un célibataire de mon acabit. M’exprimant son regret de ne pas avoir de lecteur de cassettes, il me proposa de chanter a cappella. J’exauçai ses désirs avec « La marche des cibistes » avant, entrecoupé de larmes et de sanglots refoulés, un dernier entretien en tête-à-tête avec son assistante sociale qui me recommanda la plus extrême prudence.

Un an après, au terme d’un véritable parcours du combattant, je parvins à obtenir le rapport que mon médecin traitant déclara avoir par devers lui depuis sa communication par le spécialiste. Stupéfaction, écœurement sont les deux mots qui me viennent à l’esprit pour décrire ce que je ressentis à la lecture du document et surtout de l’assertion criminelle me taxant d’avoir chanté « brutalement » et « spontanément » en présence de l’assistante sociale. Autant dire que j’étais fou ! Plus tard, pour me contraindre à la retraite d’office dont je n’ai pas établi la demande que j’ai refusé de signer, l’infirmité nouvelle, inventée – n’ayant jamais suivi de traitement à visée psychiatrique – sans le moindre examen et sans le moindre test cliniques, fut la psychose chronique, plus précisément la paranoïa, non reconnue par la Sécurité sociale et par la C.O.T.O.R.E.P., me valant, s’il vous plaît, une pension d’invalidité, dite « retraite personnelle », à 80%, dans le groupe 2. Le Tribunal administratif de Lille m’a débouté, sans me condamner, de toutes mes prétentions et de ma demande de dédommagement à hauteur de trois cent mille francs. Pourquoi le Tribunal, s’il n’avait été juge et partie, aurait-il passé sous silence le fait que le psychiatre ait laissé retourner un fou, de Gauchin-Verloingt à Étaples, au volant de sa voiture, avec l’enfant, R… P…, qui l’accompagnait, qui m’accompagnait et dont j’avais été séparé dès notre entrée dans ce fameux Centre médico-psycho-social ? Pourquoi aurait-il passé sous silence le parcage inhumain de mes élèves ? Un Commissaire divisionnaire, Inspecteur général honoraire de la Police, m’avait donné à comprendre qu’il était préférable de sacrifier un obscur instituteur plutôt que de rechercher la vérité étant donné les relations étroites entre justice et administration, gueuletons mis à part, et qu’il fallait que je m’attende à des coups fourrés si je m’obstinais à obtenir réparation. À noter également que j’avais été menacé par les sieurs L… et M… de la Société d’H.L.M., les mêmes noms que ceux, respectifs, qui apparaîtront plus tard sur la scène étaploise, de la Directrice de la maternelle évoquée, maintenant fermée, et du Proviseur, maintenant retraité, du Lycée d’enseignement professionnel Jules Verne d’Etaples. Depuis mon éviction de l’Éducation nationale, m’ont été décernés, entre autres, en 1997 le Grand Prix Régional (Nord) de Poésie par la Société des Poètes et Artistes de France et en l’an de grâce 2002 le Grand Prix de Poésie et le Grand Prix Auteur Compositeur Interprète (chanson française) par le Centre Culturel Européen d’Abbeville. Pour 2003, je suis convié à la remise, en section sonnet, du Premier Accessit avec diplôme de Médaille de bronze par les Arts et Lettres de France. Tout est entrepris pour me barrer la route au niveau promotion de mes chansons. Je vais avoir soixante ans le jour de l’été et de la fête de la musique. Je n’ai pas dit mon dernier mot. Que le psychiatre finisse dans l’anonymat. Je ne dis que son nom de baptême : Yves. J’insiste quand même sur le fait que c’est un benoît.
Étaples, 1er septembre 2002.
Séquences XLV (Club Poètes Présents, 2003).


ADDITIF DU 28 JANVIER 2016


Afin qu’il subsiste une trace consistant à prouver aux rouages étatiques français que je devrais encore avoir une petite case qui fonctionne quelque part, j’ai mis l’étouffoir sur ma modestie en faisant connaître, nés à partir de ma mise à la retraite d’office en réaction à l’infamie dont j’étais l’objet, mes poèmes et chansons de variétés françaises, plaquant l’en-tête suivant sur mes courriers :

Auteur, compositeur, interprète (Pseudonyme : L'ÉTAPLOIS),
Membre de la S.A.C.E.M.,
Membre des Poètes de l’Amitié et de Poètes Sans Frontières,
Ambassadeur de la Culture du Centre Culturel Européen,
Membre du Centre Européen pour la Promotion des Arts et des Lettres,
Membre de l’Association Rencontres Européennes / Europoésie,
Membre Européen du Mouvement Européen des Poètes Sensualistes,
Membre Agrégé de la Société des Poètes et Artistes de France,
Membre bienfaiteur de l'Union des Poètes francophones,
Membre de Flammes Vives, de l’Association Terpsichore,
de Les Rosati, des Dossiers d’Aquitaine et d’Ailleurs,
Membre de l’Union Nationale pour l’Information des Auteurs et Concouristes,
Membre de l’Association Poésie Contemporaine Française,
Ex-membre de la Lyre Fréventine, du Cénacle de Douayeul,
du Cercle Poétique Plume et Amitié, des Editions Terriciaë,
du Club des Poètes Caudaciens
Excellence démissionnaire de la Société des Poètes Français,
Délégué départemental du Pas-de-Calais (Section Littéraire) de Arts et Lettres de France


Suivi par oncologue depuis 2012, ma grande sortie de garage de pavillon H.L.M. étant parfois bloquée par des conducteurs incivils, ce qui peut se révéler, pour le moins, gênant en cas d’urgence, j’ai dû solliciter l’intervention du Président de la République, F... H..., pour que le maire de ma ville, P... F..., me propose, par lettre du 16 décembre 2014, reçue le 26 décembre 2014, soit quinze mois après ma demande du 9 septembre 2013, de stationner ma voiture sur le parking public en face de mon domicile, où il pourrait faire installer un stationnement pour handicapé, sans se soucier de l’éclairage qu’il fait couper la nuit par souci d’économie et des épisodes de neige ou de verglas.
J’ai dû également saisir, le 8 octobre 2014, Monsieur le Directeur général, D... F..., de la Gendarmerie nationale, qui a promptement et humainement réagi pour, objet de ma lettre, « Sensibilisation des gendarmes aux situations particulières des grands invalides de guerre et des grands invalides civils », ayant été contraint, par les gendarmes de ma ville et par jour de grande pluie, malgré ma carte européenne de stationnement, d’aller me ranger à une centaine de mètres de la poste où je devais me rendre, plusieurs personnes valides non inquiétées pour leur véhicule stationné, au même moment, sur ce même trottoir de la poste avec bordures jaunes, ce qui se reproduit journellement à longueur d’années.
Équipé d’une prothèse abdominale après nouvelle intervention chirurgicale le 8 octobre 2015, sous assistance respiratoire pendant mon sommeil, et devant encore subir une autre intervention chirurgicale, la Maison départementale des personnes handicapées a jugé, d’une part, que le bénéfice de la carte d’invalidité n’était plus fondé, mon taux d’invalidité supérieur à 80% en 2012, étant maintenant inférieur à 80%, m’a faussement déclaré, d’autre part, dans son courrier du 28 janvier 2015, m’invitant à déposer un recours auprès du Tribunal du Contentieux de l’incapacité de Lille, que j’avais effectué un recours amiable non motivé le 26 janvier 2015 alors que, par courriel du 26 avril 1015, Monsieur le Défenseur des droits, A... R..., m’a indiqué « -La MDPH n’a aucune trace de votre dossier de recours contre le refus d’accorder la carte d’invalidité. » Auprès du Tribunal, précité, j’ai fait valoir les déclarations contradictoires de la Maison départementale des personnes handicapées et mon taux d’invalidité à 80%, pour l’infirmité mentale chronique décidée, en dehors de la Sécurité sociale et de la C.O.T.O.R.E.P. comme je l’ai souligné ci-dessus, par la seule Éducation nationale, infirmité qui ne devrait pas s’améliorer, n’ayant jamais eu aucun traitement médical à visée psychiatrique avant et après la décision.
Comme beaucoup de responsables étatiques, des Ponce Pilate en puissance, doivent le penser : encore des détails de l’histoire !
Par contre, ce qui ne sera jamais pour moi un détail de l’histoire, c’est la mort de mon père, FOURNIER Georges, Auguste, le 28 mars 1945, à l’âge de 30 ans, après blessures de guerre par éclats d’obus, dont un de la grosseur d’une noisette à égale distance entre le dos et la poitrine, le 19 mai 1940, au combat de Feluy en Belgique, libéré définitivement à compter du 19 novembre 1940 et réintégré au foyer avec un poids de 35kg après plusieurs longues hospitalisations. La relation directe de cause à effet entre les blessures de guerre et le décès n’ayant pas été établie, le doute émis par le docteur, R... F..., l’ayant soigné, à l’hôpital de Berck-sur-Mer, du 23 mars 1945 au 28 mars 1945, dans son certificat du 4 mars 1952, à savoir : « Si cette affection n’est pas en rapport direct avec la blessure pour laquelle l’intéressé a été réformé, il est vraisemblable qu’elle ait pu se développer sur un terrain affaibli par ladite blessure et par les séjours prolongés dans les hôpitaux qu’elle a dû entraîner. » a permis ma reconnaissance de Pupille de la Nation par le Tribunal civil de Montreuil-sur-Mer le 30 avril 1952, sans obtenir la réparation, qui allait de soi de l’avis même d’un juge, par l’attribution de la mention « MORT POUR LA FRANCE », la non reconnaissance de cette qualité n’ayant valu à ma mère qu’une demi-pension de guerre, bien maigre pour vivre et m’élever, les privations subséquentes : monnaie courante.
Bien au fait de la prescription trentenaire attachée à ma prétention de continuer d’agir, de mon vivant, pour l’obtention de cette mention, n’acceptant pas que mon père ait versé son sang pour rien, j’ai tenté d’obtenir, dès le 6 octobre 2014, du Président de la République, F... H..., l’adresse de Madame la Chancelière allemande, A... M..., dans l’éventualité d’obtenir des éléments qui pourraient infléchir la position de l’État français. Je n’ai pas eu de réponse.
Sans doute faudrait-il que j’emploie mes forces pour tenter de médiatiser l’affaire.
Le thème « AVATAR » du site lespoetes.net m’aura au moins permis de m’exprimer.
Pardon à celles et à ceux qui me liront si, pour une fois, mon déballage n’est pas poétique.
J’aimerais bien qu’il y ait une dernière suite... heureuse qui me permette d’avoir quelque fierté pour mon pays et de dire : C’EST ÇA LA FRANCE... ENFIN.







Ecrit par Stapula
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