Le désir en nos mains se vide

Le désir assassine la soie de ton regard
Il est dessein du crime de la joie sans égard
Vole sérénité aux âmes prêtresses
Que s’envole volonté, enterre la tendresse

Sur un plateau de vent il navigue en tout sens
Exalte les plaisirs, éconduit l’innocence
De sa toute puissance il comble notre cœur
Il est la jouissance, le bonheur et la peur

Dans son infinité parfois je m’abandonne
L’ivresse des lumières alors en moi résonnent
Mon corps vibre, trésaille, se plie et rompt
D’avoir croquer la pomme, en sort le poison

L’homme croyant par vanité maîtriser son feu
Y brûlera son âme dans l’enfer des yeux
De l’amour qu’il contemple et envie, avide
Car sache que le désir en nos mains se vide




Ecrit par Yann
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