La glycine

Du merveilleux matin le calme espoir
Inonde, capricieux frelement telle la rose,
Le jardin affable qui se languit le soir
A travers un rayon de lune en prose.

Le sonnet en boutons, avec sa droiture à la corolle rose,
Et cet hémistiche délicieux du jasmin convoité
Immaculé comme la syllabe se pose
Que sourit la lueur des aubes éclairées.

Quand avec un petit vent aux virgules, sur le massif
Et dans la fraîcheur, le merle s'est en légèreté posé
Et les consonnes se sont envolées sur les récifs.

Du merveilleux matin, de petite fille en voyelles frileuses
S'evaporait, en alexandrins choyés
Poétiser de mauve grappes de glycine heureuses.









Ecrit par Colline
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