A l'encre de ma plume
Je serre dans mes doigts gourds
Ma fidèle plume de toujours
Qui sur papier velours
Verse ses larmes d'amour
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Les mots défilent joyeusement
Comme les étoiles au firmament
Et ils content joliment
Les doux rêves des amants
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Ils font voyager les coeurs
Ils imprègnent les âmes de bonheur
Tels de petits lutins rieurs
Se sont de gais moissonneurs
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Parfois aussi un peu de tristesse
lorsqu'ils parlent de la vieillesse
Êtres abandonnés sans gentillesse
Aux tréfonds de la détresse
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Ils voudraient être espérance
Palier à toutes les carences
Et libérer de leurs souffrances
Toutes ces âmes en errance
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Ils parlent de la nature abandonnée
Salie, bassement violée
Et surtout vilainement souillée
Ô pleure mon âme peinée
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Ils parlent des enfants douleurs
Exploités pour leur malheur
Par des êtres accapareurs
Viles, infâmes et ravageurs
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Ô toi monde déchu
Par la folie des hommes perdus
Que pleure ton coeur vaincu
Larmes et cris on ne veut plus
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Un jour peut-être l'homme comprendra
Que la nature qu'il bafoua
C'est sûr imposera sa loi
Et de nous sonnera le glas
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Un peu de respect ici bas
Espérance, tolérance, fêtes et galas
Feront passer l'horreur de vie à trépas
Et réchaufferont nos coeurs las
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<br />
Jean-Jacques Kindler
Ecrit par Jacky
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