Pauvre Lesigne (Sonnet)

Le pauvre procureur de l’affaire d’Outreau
Est toujours bien vivant, près des vaches normandes,
Pour son avancement combien d’ardeurs gourmandes
Qui le font ruminer, à Caen, dans son bureau !

Point frappé par le sort laissant sur le carreau,
N’essuyant de ses pairs peines ni réprimandes,
Le C.S.M., l’État l’ont remis aux commandes :
Substitut général : de travail non bourreau.

Puisse un long temps passer avant que ne se signe
Ou bénisse le corps, à la mort du Lesigne,
Gérald : nom de baptême, un honnête français,

Le magistrat rongé par Mourmand en cellule,
Empoisonné par qui ? jamais crevé l’abcès,
L’innocent avalant la létale pilule.

Le 5 mai 2010.


En réaction à l’article du quotidien du dimanche 2 mai 2010
LA VOIX DU NORD (ÉDITION DE MONTREUIL ET SA RÉGION ) :
« QUE DEVIENNENT-ILS ? GÉRALD LESIGNE
À Caen, le substitut général «  travaille moins
dans l’urgence » et en toute discrétion »


Modeste sonnet, destiné à ranimer la Flamme du « suicidé » inconnu, soumis au docte examen de Monsieur le Président, Stéphane UBERTI-SORIN, du Tribunal de Grande Instance de Boulogne-sur-Mer,




Ecrit par Stapula
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