Dernière danse


Je t'aime et tu m'évites
Tout s'efface et je danse
L'amour a bien vieilli…
Nous en sommes bien là

La fleur était du mal
Aux larmes qui s’épanchent…
Loin des mots
Loin des gestes
Tu n'en reviendras pas

Toi, à jamais trahi
Aux soirs des bateaux blêmes
Au froid de nos quartiers
Du vent dans mes cheveux

Où la page a jauni
A ces nuits d’où l'on sème
Des épites d'étoiles
Dans le vague des yeux

Tant de rêves s’effacent
Dans nos ciels à la traîne
Le cœur à l’imparfait
De nos baisers perdus

Tant mes rêves brodés.
Sous des robes légères
Enrobé de mensonges
« Tu ne l’as jamais su »

Pour tant d’ombres errantes
Chaque jour qui s’enchaînent
Avec tes yeux fardés
Sur la mélancolie

Au souffle de ta voix
Comme une chanson lente
Un pont de tes soupirs
Aux souvenirs perdus

Ces matins d’infini
Jusqu’au seuil du silence
A l’orée d’un visage
Où ta larme demeure

Sous ton voile où fleurit
Aux couleurs de l'absence
Un jardin délaissé
Où se hisse ton coeur

Où je viens renaissant
Sous tes doigts fins d'argile
En habits comme une ombre
Maquillée de serments

Dans tes mains mon amour...
Dans mes fièvres fragiles
Au tremblant dans ta voix …
En écho à ton chant

Où des gorges d'automne…
Aux humides pétales
Vient brûlante une fleur
En baiser le plus doux

Du sommeil en un rêve…
Au creusé d’un canal
En secret à tes lèvres…
Pardonné à genoux




Ecrit par Athor
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