Dieu, je te tuerai calmement

L’aubade de l’amour nous a quitté
Malgré toutes les affections
La symphonie s’en est aller
Chanter plus loin son abandon

Que n’ai je pourtant rêver
Et toi aussi dans cette union
Le songe d’une vie d’été
La tragédie de cupidon

Quelle est cette puissance lasse
Qui nous rapproche en respirant
De nos baisers gouttes prélassent
Regarde je suis bien vivant

Nous nous aimions maladroitement
Et les chaleurs de nos corps passent
Comme une étoile au firmament
Quand unis nous fumes la grâce

Mais il y a bien des tourments
Qui à nous deux pourchassent
Et l’impossible devient sang
Des veines jaillissent la glace

Pourrons nous un jour vieillissant
Oublier toutes ces carcasses
Que nous traînons là en dedans
Je t’en prie dieu fais en nous grâce

Ou je te tuerai calmement




Ecrit par Yann
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