Vieillir


Un gâteau écrémé, chandelles calcinées soixante ans!!!
Des applaudissement sournois, rires clownesques.
Je ferme la porte de l'absurde pour moins souffrir.


Des cadeaux futiles à la mesure d'un personnage dérouté.
La crainte de mourir dans l'emphase d'une vie sulfurée.
Un espace restreint, des années en pénitence


Une musique sourdine, un tympan en révolte constante.
Un plaisir étouffé, perspective d'un coeur fatigué.
Dans l'autre pièce, on danse la vie, l'insouciance.


Cette fois-ci, j'allume des cierges, un respire difficile.
Un plancher monotone, je m'affaisse dans l'irréalité.
Et pendant ce temps, l'on chante l'Alléluia!!!


Commentaires: Bientôt, j'aurai soixante ans et je crains
affreusement le mot vieillir.


Ecrit par Epervier
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net