L 'éternel retour

Quand ton regard est loin, ma nuit est sans étoile
Et mes longues heures vont pleurer dans les vents,
Je regarde la mer où se perd une voile,
Elle emporte mon coeur qui gémit, en tourment.

J’ai besoin de tes yeux pour aimer mon miroir,
J’ai besoin de tes mains pour tisser mon espoir,
De tes tendres lèvres pour croquer la cerise,
De ta bouche en amande où mon souffle se grise.

Le soleil livide tombe dans les flots sombres,
La lune s’est noyée dans son sang embrumé,
Les bouleaux en linceul bruissent dans la pénombres,
Un chien abandonné hurle dans la forêt.

Quand ton regard revient, ma nuit brille d’étoiles,
Mes heures renaissent sur ton corps embaumé
Des embruns de la mer d’où s’approche une voile,
Elle amène mon coeur à ton coeur accordé.




Ecrit par Banniange
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