L'évasion d'un instant...

Au bain du plafond silence, subtile indifférence…
L’art du beau, laideur glaciale, voyage en faïence…
La vapeur émane de l’azote, se couche un nuage ;
Les masques se heurtent d’ombrelles en ombrages.

Des grandeurs de ces cieux, gardez-vous vos distances ?
De nous, terre des hommes tels des poussières en sentence,
L’arabesque des intrigues se forge dans l’atelier de l’iris…
Candélabre du ciel obscur réveille ma chandelle divinatrice…

Telle une Uranie à la porte d’un trou de vers… en l’ère…
Les lignes tiennent les étoiles au creux du sortilège…
Brillez ! Brillez ! Milles étincelles, carrousels du privilège,
Règnent bien des pupilles… des explorations interstellaires…

Peu à peu une brume noire noircie la peinture du musée…
L’horloge tique silencieusement, taquine malencontreusement
S’élève le soupir au vent d’un habile atterrissage embrassé
Sur ce clin d’œil à tire-d’aile… la pause se pose harmonieusement…

Les masques se heurtent d’ombrelles en ombrages.
La vapeur émane de l’azote, se couche un nuage ;
L’art du beau, laideur glaciale, voyage en faïence…
Au bain du plafond silence, subtile indifférence…


S'allonger sur l'herbe, laisser son esprit vagabonder vers les nuages, ... et peut-être vers au delà de la stratosphère... l'évasion d'un instant.

Ecrit par LuneDeTristesse
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