Si long silence

Tu pelles la peau de mon âme,
Comme on épluche un oignon sans verser de larmes...

Tu as ouvert mon cœur à coup de bistouri
Comme on opère cette fleur pour soigner ses pétales.

Tu révèles l'être
D'un simple regard,
Et tu réjouis le malade
Comme cette mère guéparde
Offrant à ses petits
Une gazelle trop jeune,
Pour fuir son propre drame ...

De cette peur ressentie,
Tu accompagnes ta chaire

Contrainte par les hyènes, tu t'isoles du mâle,

Et tant pis pour tous ceux,
Qui chériraient ta moelle....




Ecrit par Ouakaman
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