La course du vent

Il y a dans le vent sur la plaine accouru
L'écho du fond des cieux et la voûte profonde
Où naît le vaste élan d'un silence inconnu,
Un silence d'écume et de vague qui gronde.

Il y a sur le pont qui se hâte au matin
Le vent déjà lancé sous la course sereine
Des berges de la ville où s'efface, mutin,
Le refrain qui jouait jadis à la fontaine.

Il y a sur la sente où court l'ombre des jours
Le pas qui se recueille au vent de la colline,
A l'heure où la saison, parée de ses atours,
Guette l'aube au pétale et le soir qui s'incline.

Dans les feuilles tombées, répandues au jardin,
Il y a le vent fou penché sur la margelle ;
Dans les feuilles froissées sous le banc du jardin,
Se couche le vent calme, amical et fidèle.

Il y a le vent fou accouru sur le pont,
Il y a le vent clair sur l'ombre de la plaine,
Il y a les matins et les soirs qui s'en vont
Sur la colline au vent de la vague lointaine ...






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Ecrit par Ombrefeuille
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