La petite robe d'été



Le matin la douceur exalte ses doux parfums,
L'âme plonge dans la voûte immensément bleue,
Et le corps s'enivre dans un bien-être divin,
C'est le moment de choisir la robe qui va le mieux.

Recouvrir sa peau encore endormie du tissu
Délicat et frais, légère comme un papillon,
Faire virevolter les plis sur ses jambes nues
Sentir la liberté nous porter dans son tourbillon.

Les pas dansent dans la prairie qui chante de fierté
Sous les violons des grillons enivrés par l'ardeur;
Rien ne peut altérer l'allégresse de l'été,
Dans l'oubli le soleil nous remplit de sa chaleur.

La béatitude des mouvements ensorcelle
La peau dorée comme les épis des blés d'argent.

Le songe d'un rêve dans l'herbe nue nous appelle
Dans nos cœurs sous les seins gonflés d'un désir ardent.


Sous ma petite robe je sens vibrer l'été
Sur mon corps léger qui respire la liberté.
Viens vite mon été me donner le goût de l'éternité.




Ecrit par Muse
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