Poème de folie


Pourquoi parler pouvoir puisque pauvre poète
puisant pour parvenir par pensées palpitantes
afin d'anihiler l'armure analphabète
aux autres attirés aux alcoves accueillantes,

J'irai puiser mon encre aux ciels des pluies d'automne
pour y tremper ma plume afin de vous noyer
dans d'immenses chagrins provoqués par les hommes
déversés sur ces pages où mon coeur vient pleurer,

Je promennerai mon âme aux jardins que j'admire.
Là où la poésie m'aide à trouver la force
de découvrir mes rêves enfouis sous mon écorce
et d'écouter mon coeur jouer sur notre lyre.

Pourquoi parler pudique puisqu'un panégyrique
peut parfois pamphléter présomptueusement.
Mes mots malentendus mis maladroitement
me mettent malheureux, miteux, mélancolique.

ECOUTEZ... LA VOILA ENCORE...

J'entends frapper. Les mots résonnent à ma porte.
Ils viennent envahir mes rêves de folie.
Je ne veux plus des sots, que le diable les sorte,
Pour ne plus retenir que les mots que j'oublie.

Je ne veux plus écrire ce que mon âme conte.
Mes rêves les plus fous ne doivent plus passer,
Car la main du délir ne veut plus de la honte.
Ma folie est partout. Je ne dois plus penser.

Exécrable salope tu ne passeras pas !
Mon écriture en crève et je te ferai taire !
Car je resterai propre. Saleté ! Cancrelas !

Et si j'en deviens fou puisque je suis poète,
Je cacherai mon rêve aux mots qu'il faut abstraire.
Tous ces mots de folie qui vont brûler ma tête !



Commentaires: C'est un douzain, suivi d'un sonnet, mais ils vont ensemble...
Et puis... N'est ce pas un poème sur ma folie de poète ?


Ecrit par SANDIPOETE
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