Aux corps punis

En équilibre sur les désirs d'un immeuble sans toi,
J'ai vu ma vie défiler sous tes doigts,
Du précipice de nos envies,
Je plonge pour me noyer dans l'oubli

J'ai cru que j'avais tout vu,
Qu'on avait tout connu,
Des brides d'un Amour sans faille
Me renvoient au cœur d'une bataille,
Que ton absence inéluctable,
A séparé nos sens si inavouables

De tes mots d'amour indicibles,
Je n'ai retenu qu'une odeur invisible.
De tes gestes aux allures fragiles,
Je t'ai subtilisée à ton propre asile

Laisse-moi sauter, laisse-moi tomber,
Laisse-toi t'envoler sans plus jamais saigner
On sera enfin à jamais réunis au Pays des Corps Punis
On sera enfin à jamais réunis au Pays des Corps Punis

Pourquoi tu nous as lâchés Gaby ?
Pourquoi tu nous as lâchés Gaby ?
Pourquoi tu nous as lâchés Gaby ?

Dans l'étau de mes inepties,
J'ai écrasé tous tes désirs,
Le seul à nous montrer la sortie,
S'en est allé vers le pire,
S'en est allé vers le pire.

Au Pays des Corps Punis, j'ai relu Gaby,
Au Pays des Corps Punis, il n'y a plus d'écrits.

Pourquoi tu nous as lâchés Gaby ?
Pourquoi tu nous as lâchés Gaby ?
Pourquoi tu nous as lâchés Gaby ?




Ecrit par Conkarno
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net