Les corps flottants*

Devant mon esprit, d’errantes tumeurs,
Troublantes écorces tombées des chênes,
Voyelles qui sur le blanc se déchaînent,
Me rendent souvent de néfaste humeur.
Toi, l’instable point tiré par des chaines,
Je cligne bien des yeux pour que tu meurs
Mais comme une odieuse étrangeté
Tu t’obstines tel l’invaincu vainqueur.
Et mon regard aimant comme vingt cœurs
Cherche un ciel pur de l’étrange jetée.



* corps flottants oculaires

Ecrit par Coroner
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