Machu Picchu
Notes nées d’une flûte de pan
Elles voyagent avec le vent
Montagnes en forme de spectateur
Afflux de mille et une couleur
Une volée d’élénies huppées
S’emballent en hauteur et vocalisent
En quête d’un lieu inoccupé
Une vieille montagne insoumise
Pachacutec a plus que des rêves
Nobles terrasses et longs caniveaux
Humbles maisonnées loin de la grève
Ce seront bien plus que des hameaux
Domaine royal à édifier
Des hommes droits se sont sacrifiés
Des mains abîmées par trop d’ouvrages
Cœurs loyaux et remplis de courage
Précieux joyau en pleine nature
Piédestal, folie et démesure
Tout en haut, réside le gardien
Il regarde au loin pour voir qui vient
En plein centre de cette cité
On a construit un modeste abri
Afin d’accueillir un invité
Ce n’est pas un joli colibri
Son apogée culmine au solstice
Inti, la providence suprême
Le peuple attend le moment propice
Soleil plus éclatant qu’un diadème
Seul, toi a le pouvoir de la vie
Doté d’une puissance inouïe
Annonciateur d’un chamboulement
Dans ta demeure, accours ardemment
Belle Machu Picchu légendaire
Tu t’es soignée pour l’humanité
J’ai sillonné ton sol centenaire
Ô toi ! Beauté et sérénité
Écrin surnaturel et paisible
Inaccessible et presque invisible
Aucun conquérant ne t’aura vu
Mystique et surtout inattendu
Pour saisir Machu Picchu, il faut s'en imprégner.
Ecrit par Lolo
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