Alarme au Paradis


Elle avait souvent à l'il
Quelques perles fines
Qui mettaient sa bouche en deuil
Pauvre Séraphine !

Je goûtais sa peau salée
Par la tendre bruine
Et consolais le doux coeur
De mon angevine

Je ne sus jamais vraiment
Si c'était combine
Ou bien un réel tourment
Qui gâchait sa mine

Mais je pressais tendrement
Les fermes collines
Qu'elle collait ardemment
Contre ma poitrine !

Ange ou démon , je ne sais
Elle était coquine
Et perverse assurément
Comme on le devine

Mais je pense bien souvent
Aux larmes divines
Qui ont fait de moi l'amant
D'une séraphine !

(Archanges et séraphins
Tenaient la chandelle
A nos émois libertins
Près de la chapelle !)


Je ne me prive pas du plaisir de prendre de temps en temps une plume masculine ! Ne vous en effarez pas !

Ecrit par Marcek
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