Poème à vous

Ô, ce poème il est à vous !
Prenez en soin, bien soin de lui
Il est parti, sans dire un mot
Droit de mon cœur, envers celui

Ou celle qui voudra s’en occuper
Non, il n’est pas un orphelin…
Enfant, il voulait seulement jouer
Voir, dans ton cœur, s’il est trop bien…

Je le laisse tout seul, il est sincère
Il n’a pas des brillants habits…
Mais il sourit, et il espère
Qu’un jour, sera-t-il ton ami ?

Ô, ce poème il est à vous
Je ne lui ai pas donné de nom
Un peu simplex, certes, je l’avoue
Non, ce n’est pas un abandon…

C’est Lui qui veut venir vous voir
Il aime lire vos poésies
Et pour le reste, un peu d’espoir…
Car il voyage dans l’infini

Et au retour, parfois, le soir
Il pleure… pardon pour le bruit !
Mais, Il s’arrête si vous lui lisez
Un conte, même une poésie…

Il vous ferra même rigoler
Dans des poèmes, ahuris
Pourvu que vous ayez l’envie…
De fermer ce soir, la Télé !


Ô, ce poème il est à vous !
Voilà, maintenant qu’il est fini
Encore enfant, il croit en vous…
Prenez en soin, bien soin de lui…



P.S

O, vous pouvez même « l’habiller »
Jouer avec, pour dire ainsi
Dans des mots subtils, le contracter
Il reste… une forme d’énergie

Que j’ai voulu (sans trop savoir)
Faire vivre ici, entre deux vers…
Poème, dans un comique miroir
Une tête qui sourit à l’envers

Ô, ce poème il est à vous !
Il me dit au revoir, il est parti…
Vivre sa vie, d’un amour fou
Parmi vos plus belles… poésies…





Jacques AADLOV-DEVERS



Ecrit par Attention
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