Solitude ma muse...


Ma muse est ce donc toi, qui dans le soir gémit
Qui doucement te plains, puis murmures et souris
Où étais–tu partie solitude traitresse
Sans toi ma vie s’attache à des choses terrestres.

Solitude des bois des forêts des vallons
Ne partez pas encore et restez sur mon front
J’ai trop besoin de vous solitude ma muse
Ne vous en allez pas du pas de ceux qui s’usent.

Que vous importe donc le soleil qui pâlit
Le jour qui disparaît et le vent et la pluie
Ne vous croyez point laide avec des couleurs blêmes
Et quand vous le seriez, je vous aime quand même.

Je vous aime ma muse parce que c’est de vous
Que naissent mes grands rêves mes espoirs les plus fous
Parce que c’est bien vous qui me faites penser
Qui me faites rêver et sans cesse oublier.


Solitude ma muse n’oublie pas de venir
N’oublie pas j’ai besoin de ton ombre pour vivre
Pour protéger du bruit mes pensées qui s’enivrent
Pour vivre et pour revivre tous mes beaux souvenirs.




Ecrit par Evemarie
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