L'Amour en héritage.

Dans ma prime jeunesse
Avec beaucoup de finesse
Et tant de prouesse,
Vous m'avez éveillée
A la Nature, mon alliée.

Toute petite fille,
Encore si gentille,
Nous partions à la découverte
De la nature bien verte

Qu'elle était belle la campagne
Qui devenait tendre compagne,
Là haut sur la colline, se pointait
Une petite église , exquise,
Le village dominait,
Elle consolait, évitait l'enlise.

L'horizon en grand espace,
Réservait une belle place
aux champs de blés mordorés;
A l'odeur de paille adorée.

Coquelicots et bleuets jouaient
Amicalement en bordure,
Petite fille , déjà je cueillais
des bouquets de fleurs, bien frais.

Je courais, remplie d'émoi
En allure de vitesse
Pour en tendre liesse
Les offrir en cœur à toi.

Toi, si tendre maman
Couvrant tous nos instants
De tes tendres baisers
Emplis de chaleur apportée.

Ces instants si précieux,
Nous envolaient en cieux
D'Azur, caressés par ton soleil,
Je les savoure encore, j'y veille.

Par ta rose bouche, fleurs nommées,
Leur histoire par toi, contée,
Nous étions des enfants ravis,
Avons gardé ce regard ébloui.

Durant toute ma Vie,
Je garde cette Envie
D'être liée à la Nature
En son parcours si Pur.

La Nature me fait frissonner,
Moindre bruit, moindre émoi,
A mes oreilles, elle sussure,
En son parcours si Pur.

Ô! Que je l'aime sauvage,
Je serai toujours son otage,
Elle me rend tellement sage,
En mon âme, si joli bagage.

Merci à mes parents
De m'avoir appris
Ces trésors de la Vie
En me tenant à bout- portant.

Désormais elle est mon seul Temple
Que, à tout moment, je contemple,
Elle me porte, comble de sa joie,
Ses gouttes de rosée, je bois.

Merci à la Vie!








Pour les souvenirs, prose s'impose<br />
pour garder les fils qui se sont tissés<br />
Rien de tel que la spontanéité...

Ecrit par Aurorefloreale
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