Le matin de la nuit

Une absence se fonde
L’oubli inexorable rappel
Que le temps existe que pour un temps
Que notre conscience s’accroche à ses repères
Qui se perdent instantanément

Tout le faux du vrai rien
De ce dialogue qui fait que je suis là
Ne saurait me satisfaire
Que ce soit mon jour
Malgré tous mes supplies
Pas le choix, que des constats
Imbécile de l’excellence
Comme repas la misère
Perdu dans la seule fin de retour
La source s’éloigne de plus en plus près
La terre immobile gronde
Levant la poussière des siens
Se trouvant dans l’errance
Vers leurs trépas d’après

J’espère, mais n’attend pas
Je ne suis pas prêt enfin
A choisir le chemin
Alors qu’au matin il n’y en n’a qu’un




Ecrit par Feuf
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